Le bruit des arbres qui tombent
COMPAGNIE NATHALIE BÉASSE
VENDREDI 30 JANVIER 20H
La Mégisserie – Amphithéâtre

DANSE / DÈS 15 ANS
Conception, mise en scène et scénographie Nathalie Béasse
Avec Estelle Delcambre, Karim Fatihi, Erik Gerken, Clément Goupille
Lumière Natalie Gallard
Régie lumière Loïs Bonte ou Sara Lebreton
Musique Nicolas Chavet, Julien Parsy
Régie son Nicolas Lespagnol-Rizzi
Production : association le sens
Coproduction : Le Théâtre de Saint-Nazaire – scène nationale, le Théâtre du Point du jour – Lyon, le TU – Nantes, le Grand R scène nationale – la Roche sur Yon, le Quai Centre dramatique national – Angers Pays de la Loire, le Théâtre de la Bastille – Paris
Avec le soutien en résidence du CNDC – Angers
La cie Nathalie Béasse est conventionnée par l’Etat, Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays de la Loire. Elle reçoit le soutien de la Ville d’Angers
Nathalie Béasse est artiste associée à La Rose des Vents scène nationale Lille métropole Villeneuve d’Ascq, Malraux scène nationale Chambéry Savoie, Le Quai centre dramatique national Angers Pays de la Loire et à La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers.
Dans ce spectacle, Nathalie Béasse, esquisse un vaste poème scénique à l’univers visuel et sonore extraordinaire.
La scène s’ouvre sur une immense bâche, qui prend vie sous nos yeux. Actionnée par les quatre interprètes, elle se gonfle, se déploie, fléchit puis se redresse, évoquant tour à tour une mer agitée ou un ciel noir d’orage. Puis la parole arrive. Chacun, à tour de rôle, nous raconte un souvenir, un bout d’intimité. Les autres, tout autour, se font passeurs d’histoires, portent celle ou celui qui parle, l’empêchent ou l’encouragent. Les corps tombent, se relèvent, se mettent à danser lorsque les mots, parfois, n’arrivent plus à sortir. Peu à peu, un récit se dessine. L’ordre des choses se renverse, et le dehors surgit à l’intérieur, par bribes. Comme une forêt profonde qui renaîtrait doucement des planches du théâtre, au gré de ces symboles, dispersés çà et là : de la terre qui s’étale, un peu de pluie coulant sur un visage, quelques petits cailloux qu’on emporte avec soi. Et le souffle, toujours, qui s’empare de nos rêves, comme la voile d’un navire que le vent mène au large.


