Le bal fou des années folles

OUVERTURE DE SAISON

Le bal fou des années folles

David Rolland Chorégraphies

Conception artistique et chorégraphique David Rolland

DIMANCHE 1er OCTOBRE – 17H

La Mégisserie – Ancien abattoir

2h30 / Tarif B

BAL /  DÈS 8 ANS

Interprétation chorégraphique Lucie Collardeau, Côme Fradet, David Rolland
Interprétation musicale The Sassy Swingers
Chant Sandrine Arnaud
Trombone François Tavard
Clarinette Nicolas Maillet
Sousaphone Baptiste Andreani
Batterie Simon Nicolas
Banjo Fabien Philippeau
Création vidéo Gaëtan Chataigner
Création du dispositif vidéo Claire Pollet
Création et régie lumière Michel Bertrand
Costumes Hervé Vital
Régie générale Pierre-Yves Chouin (pour la création)
Régie son Ronan de Mary de Longueville
Assistant et Documentation Norman Barreau-Gely

Production : association ipso facto danse (David Rolland Chorégraphies) / Coproduction : ONYX – scène conventionnée de Saint-Herblain, Le carré – scène nationale du pays de Château-Gontier, La Mouche – Saint-Genis-Laval / Accueil en résidence : Libre Usine – Lieu Unique, scène nationale de Nantes / Partenaires : DRAC des Pays de la Loire (compagnie conventionnée), Conseil Régional des Pays de la Loire, Conseil Départemental de Loire-Atlantique (compagnie conventionnée), Ville de Nantes, Ville de Saint-Herblain / Photo © RBKrecords

Guidés par quatre danseurs et les musiciens du groupe The Sassy Swingers, laissez-vous entraîner dans le rythme endiablé des années folles le temps d’un bal. Dans le monde de la danse, David Rolland a la réputation de maîtriser l’art de la relation avec le public et, là encore, il nous le prouve !

Dans l’entre-deux-guerres, à peine signée l’armistice, l’Europe entière est prise d’une véritable fièvre du mouvement et de la danse. Du tressautant Charleston au redoutable Paso Doble, en passant par le simplissime One Step, avec l’organisation d’innombrables courses (de garçons de café, de landaus etc.) on voit fleurir des danses et manifestations qui sont autant de prétextes à faire la fête. De l’influence du jazz aux audaces des avant-gardes, sans compter la mode et le style art déco, ces années d’après crise sont littéralement indisciplinées. Renouons, nous aussi, avec l’insouciance de cette époque, cette liberté de danser et d’être au monde. Venez costumés, venez maquillés mais surtout venez en courant !

À partir de 15h l’équipe de la Mégisserie vous accueille : visites des coulisses à 15h30 et 16h sur réservation, bar ouvert, photos posées et autres surprises vous attendent…

David Rolland étudie la danse contemporaine, jazz et classique. Après avoir obtenu son diplôme d’état de professeur de danse, il travaille en tant qu’interprète avec les chorégraphes Odile Duboc, Béatrice Massin, Blanca Li, Mié Coquempot et Laura Scozzi. En 1997, il fonde avec Jean-François Courtilat et Jean-François Guillon, plasticiens, la galerie ipso facto située à Nantes, espace d’exposition qui accueille la jeune création contemporaine tout en effectuant des échanges avec des structures comparables en France et à l’étranger. En 1999, il crée la compagnie ipso facto danse avec Angela Fagnano, danseuse et chorégraphe. Depuis 2004, il développe un travail plus personnel sous le nom de David Rolland Chorégraphies.

La singularité de David Rolland Chorégraphies est reconnue dans le paysage chorégraphique comme un art de la relation, grâce à des propositions artistiques et culturelles œuvrant un rapport original avec le public. Si spectacles ou performances ont des formats très variés, des lignes de force viennent souligner les différentes grilles de lecture de ce corpus d’œuvres : révéler des formes d’humanité et d’être au présent grâce au mouvement dansé ; partager l’expérience du danseur comme paradigme de regard sur le monde ; provoquer l’empathie du spectateur ; interroger le rôle social de la danse comme espace de rencontre.

Ces procédés amènent le spectateur à “décaler” son regard, que ce soit sur le rôle social de la danse ou sur la question du danseur interprète (en invitant des « non danseurs » sur scène). Ils conduisent alors à l’écriture de partitions destinées à être interprétées sur le “qui-vive”, à l’aide d’outils très simples, à la portée de tous : production de gestes de communication non verbale, trajets à effectuer, mimétisme ou focalisation du regard sur des détails parfois incongrus (C’est bien d’être ailleurs aussi, Pa villon — 2006 en collaboration avec Anne de Sterk). Depuis 2009, David Rolland propose des spectacles frontaux tout en continuant à développer des systèmes de guidage pour les interprètes sur scène, ceux-ci étant non-danseurs (êtes-vous donc ? — 2009) ou danseurs professionnels (L’étranger au paradis — 2011). Ces deux derniers opus font de l’espace une préoccupation centrale : des “tapis chorégraphiques” remplissant quasi la scène servent de supports à des trajectoires individuelles ou groupées. Tout déplacement est ainsi agencé et le simple fait de “marcher” devient l’outil chorégraphique indispensable.

En 2011, David Rolland crée Happy Manif, déambulation chorégraphique décalée en milieu urbain, dans laquelle le public se retrouve interprète d’une partition audioguidée délivrée sur casque HF. La version Happy Manif (Walk on the love side), sur fond de cinéma, voit le jour en 2014 à l’occasion du Festival d’Avignon. Une nouvelle variante familiale et scolaire sur l’histoire de la danse en milieu paysager, est créée en 2016, Happy Manif (les pieds parallèles). Fin 2013, il crée son premier solo, Penchez-vous sur mon berceau !, autoportrait chorégraphique et théâtral. En 2016, il se lance un nouveau défi avec Circuit, parcours immersif pour un spectateur.
Il répond aussi régulièrement à des commandes in-situ comme Au milieu d’un lac de perles une balade philosophique à faire en duo dans les travées d’un cimetière, une pièce créée en 2017 pour le festival « Les tombées de la nuit » à Rennes. En 2019, il partage l’écriture de Para Doxa avec François Sauvageot, enseignant-chercheur en mathématiques (ENS, Université, CNRS), Maï Pham-Sauvageot chorégraphe pour Résonance – Art et Science ; et Denis Renault, ingénieur Arts & Métiers, ancien élève de l’ENS de Cachan, aujourd’hui comédien et enseignant l’option théâtre au baccalauréat. En 2021, deux pièces sont créées : une nouvelle Happy Manif pour les cours d’école écrite en collaboration avec Elise Lerat : Donne-moi la main (Happy Manif) et une pièce plateau sur le monde médical qui reprend la scénographie de Circuit comme écrin : Les infirmières.
Les collaborations avec d’autres artistes sont récurrentes : Anne De Sterk (plasticienne et poète sonore), Béatrice Massin (chorégraphe), Preethi Athreya et Padmini Chettur (chorégraphes), Dominique Leroy (plasticien), François Sauvageot (mathématicien) et Denis Renault (ingénieur et dramaturge), Anne-James Chaton (poète sonore), Jean-François Courtilat (plasticien). En 2019, il co-écrit avec Norman Barreau-Gely (Alambic Théâtre – Nantes) et met en scène Le Club R26, épopée documentaire en récits, films et chansons.

Site internet

Les Sassy Swingers : ça swingue, ça chaloupe, on y voit une pin-up « Sassy » à la voix sexy et des instruments insolites, le tout dans un style délicieusement rétro… Irrésistible et contagieux !
La musique des Sassy Swingers s’approprie, notamment dans leur dernier album SO SASSY, les sonorités des Brass band Dixieland de la Nouvelle Orléans. En passant par le jazz, blues, créole, anglais et français avec pour inspirations principales Louis Armstrong, l’ambassadeur du dixieland, Bessie Smith, l’impératrice du blues ainsi que des nombreux groupes actuels « New Orleans » défendant ce style musical. Le groupe n’oublie pas d’allier à ces influences leur « french touch » offrant une musique tantôt intime, tantôt extravagant et surtout « Feel Good ».
Ce sextet enthousiaste tire son originalité de ses prestations scéniques et scénographiées dans un show vintage alliant bonheur et partage avec le public. La musique personnelle du groupe est chorégraphiée par David Rolland, pour un résultat punchy, empreint d’humour et d’allégresse.
Les Sassy Swingers déploient une batterie d’instruments acoustiques et insolites ; sousaphone, washboard, batterie, trombone, clarinette, trompette et banjo formant l’écrin sonore où se dépose avec volupté la voix de la chanteuse nantaise Sandrine Arnaud. Une voix féminine portant un tel répertoire est rare : une voix tantôt gouailleuse, grinçante, tantôt fragile et douce.