Searching for John

Searching
for John

COMPAGNIE LA FRONTERA

de et avec Stefan Kinsman

JEUDI 16 MAI – 19H30
VENDREDI 17 MAI – 20H30

La Mégisserie – Amphithéâtre

1h10 / TARIF B

CIRQUE CONTEMPORAIN

création son Chloé Levoy
création lumière Gautier Devoucoux
conception et création costumes Kim Marro
construction scénographie Jean Marc Billon et Jani Nuutinen (circo aereo)
musiciens Manu Deligne et Alejo Bianchi

En coréalisation avec

Grand Remerciement, conseils et soutien : Andrea Speranza – Aide pour le Texte Michel Cerda – Régisseur Général : Nicolas Flacard – Administration de Production : Thomas Balouet / Stefan Kinsman est artiste associé au PNC de Nexon / Coproduction, soutien, accueil en résidence, préachat : Le Sirque, Pôle National Cirque de Nexon – Nouvelle Aquitaine / Accueil en résidence, aide à la résidence hors-les-murs : OARA Office Artistique de la Région Nouvelle – Aquitaine / Coproduction, accueil en résidence, préachat : Cirk ́Éole, Montigny-lès-Metz- Grand Est, Le PALC – Pôle National Cirque du Grand Est / Coproduction, accueil en résidence : Flic Scuola di Circo – Turin, Italie / Coproduction, préachat : Théâtre de l ́Avant-Scène à Cognac, L ́Agora – Pôle National Cirque de Boulazac / Coproduction : Grand Ciel – Grand Est, Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie – La Brèche à Cherbourg et le Cirque Théâtre d’Elbeuf / Accueil en résidence : Maison de l’Économie Créative et Culturelle de la Région Nouvelle – Aquitaine, Association Angérienne d ́Action Artistique (A4) à Saint-Jean-d ́Angély et Le Champ de Foire à Saint-André-de-Cubzac / Avec le Soutien de l ́OARA au titre de l ́aide à la résidence et de la DRAC Nouvelle-Aquitaine au titre de l ́aide à la création 2020 / Création Lauréat SACD Processus Cirque 2020 / Photo © Vincent Muteau

Dans une cabane fragile au cœur de l’Amérique profonde, John Henry, cow-boy solitaire des temps modernes, offre à découvrir son univers singulier. Grâce à son imagination débordante, sa solitude devient le terrain de jeu de tous les possibles.

D’acrobaties en dialogues farfelus, vêtu d’une chemise à carreaux et chaussé de santiags, John livre tour à tour les multiples secrets de sa cahute en bois capable de sons et de lumières. Les âmes anciennes l’ayant peuplée semblent toujours y demeurer et les objets paraissent dotés d’une certaine conscience… À la recherche de compagnie et d’échange, John donne vie à tout ce qui l’entoure. Mêlant l’absurde au burlesque, ce cow-boy sans monture ni troupeau dévoile une identité sensible et lunaire avec, comme partenaire de danse, une roue cyr habilement maîtrisée. Stefan Kinsman s’inspire de ses origines et des personnages de la littérature américaine pour nous conduire sur le chemin d’un cirque nouveau, à travers un Far West poétique et acrobatique, animé de rêves et de rires. Un spectacle introspectif qui fait écho à notre quête éternelle de sens et de bonheur.

La compagnie La Frontera, née en 2019, porte un projet artistique et culturel fondé sur la volonté de questionner l’accessibilité de l’art dans notre société, de travailler avec la pédagogie, d’ouvrir la relation entre le cirque et d’autres formes d´art et de questionner le fonctionnement et l’identité d’une compagnie artistique dans notre société. La compagnie est basée à Nexon en Haute-Vienne (87), et Stefan Kinsman, directeur artistique de la compagnie, est artiste associé au Sirque, Pôle National Cirque à Nexon en Nouvelle Aquitaine. Il est également artiste chercheur associé à l’Avant-Scène de Cognac.

Né en Suisse de famille Européenne et Américaine, Stefan Kinsman grandit au Costa Rica. Il collabore avec plusieurs troupes de cirque en Amérique centrale en tant que jongleur et acrobate avant de partir en Europe à la recherche d’une formation pour clarifier ses expressions artistiques. Après deux ans d´études de cirque en Italie et trois ans en France (Centre National des Arts du Cirque) où il se spécialise dans la roue Cyr, Stefan commence à travailler avec plusieurs compagnies en Europe. Depuis sa sortie du CNAC, il a créé et interprété avec Juan Ignacio Tula SANTA MADERA et SOMNIUM, deux spectacles créés sous les regards de Mathurin Bolze et Séverine Chavrier, dans le cadre d’un compagnonnage avec la Cie MPTA. Il a également été choisi comme interprète pour le spectacle HIP 127 de la Cie Jérôme Thomas, mis en scène par Martin Palisse et Jérôme Thomas.
Attiré aussi par le théâtre, Stefan participe à des projets en tant que comédien : EGMONT en 2017, mis en scène par Séverine Chavrier et dirigé par Laurence Equilbey, HAMLET UNLIMITED en 2018, mis en scène par Yves Noël Genod. En 2019, Stefan Kinsman crée la compagnie La Frontera avec Andrea Speranza, Kim Marro, Flavio d’Andrea et Isabelle le Morvan. Depuis janvier 2019, Stefan fait partie de l’équipe de 7 artistes associé.e.s au Sirque – Pole National Cirque de Nexon et développe un travail qu’il a commencé en 2013 grâce à sa rencontre avec Ximena Lemaire Castro.

« Un spectacle d’une poésie rare, qui met aux prises un reclus états-unien, personnage étrange entre beatnik illuminé et pionner coupé de la civilisation, avec le porche de la cabane en bois qu’il occupe apparemment. Sur ces prémices qui auraient l’air trompeusement minces, Stefan Kinsman construit un univers entier, habité par des présences dont on ne sait si on doit les assigner au monde réel ou à l’imagination malade d’un homme qui a plus de contact avec les choses qu’avec les humains. […] L’artiste nous conduit dans une sorte de road movie immobile au travers de l’histoire de son pays. Un spectacle drôle, imprévisible, très libre et très référencé, qui joue sur un folklore et des codes culturels que tous les spectateurs n’auront peut-être pas mais bien suffisamment riches au premier degré pour ne décevoir personne. Et, puisque cela reste un spectacle de cirque, il faut mentionner le fait que, pour les quelques minutes qu’il utilise sa roue Cyr, Stefan Kinsman montre une incroyable maîtrise de son instrument, proposant des mouvements rarement vus. » Mathieu Dochtermann dans I/O Gazette

« Dans ce paysage animiste, où les objets ont remplacé les êtres humains, l’espace matériel et affectif se remplit au fil des relations déployées par John le cow-boy avec ses trucs. Jongleur lorsqu’il manipule à la chaine la somme des choses matérielles qui l’entourent, acrobate lorsqu’il en fait de même avec son propre corps, et marionnettiste encore lorsqu’il trafique sous la table pour donner des grands airs à la loupiote, Stefan Kinsman présente l’air de rien une délicieuse forme scénique qui pourrait valoir comme manifeste : l’art circassien est moins une affaire d’agrès que de rapport aux choses, visibles et invisibles, qui nous entourent. » Agnès Dopff dans Mouvement.net