THÉÂTRE DE MARIONNETTES
DÈS 14 ANS
AVEC DOMINIQUE CATTANI, YEJIN CHOI,
SEBASTIAN MOYA, MARINA SIMONOVA,
KYRA VANDENENDEN
MUSIQUE ANE MARTHE SØRLIEN HOLEN
FABRICATION MARIONNETTES YNGVILD ASPELI,
MANON DUBLANC, PASCALE BLAISON,
ELISE NICOD, SÉBASTIEN PUECH, DELPHINE CERF
SCÉNOGRAPHIE ELISABETH HOLAGER LUND
CRÉATION VIDÉO DAVID LEJARD-RUFFET
COSTUMES BENJAMIN MOREAU
REGIE LUMIERE ET PLATEAU EMILIE NGUYEN
REGIE SON ET VIDEO BAPTISTE COIN
ASSISTANTS A LA MISE EN SCENE
THYLDA BARES, AITOR SANZ JUANES
DRAMATURGE PAULINE THIMONNIER
DIRECTRICE DE PRODUCTION ET DIFFUSION
CLAIRE COSTA
ADMINISTRATION ANNE-LAURE DOUCET
CHARGEE DE PRODUCTION ET DE DIFFUSION
NOEMIE JOREZ
INFORMATIONS TOURNEE CLAIRE COSTA
Production : Plexus Polaire
Coproduction : Puppentheater Halle (DE), Théâtre Dijon Bourgogne – CDN
Avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche Comté – Ministère de la Culture, la région Bourgogne Franche Comté, Kulturradet (NO), la Nef – Manufactures d’Utopies à Pantin, le CENTQUATRE Paris, le Théâtre des Quartiers d’Ivry – Centre Dramatique National du Val-de- Marne et le Théâtre aux Mains Nues à Paris.
Yngvild Aspeli, directrice de la compagnie de marionnettes franco-norvégienne Plexus Polaire, s’empare du mythe de Dracula mille fois réinventé depuis le roman de Bram Stoker de 1897 et en livre une version nouvelle, centrée sur le personnage de Lucy, première victime du célèbre vampire.
Marionnettes géantes, acteurs de chair et d’os, musique de scène, vidéos, voiles, forêt et jeux de miroirs. Dans cet univers sombre et étrange, à la fois gothique et onirique, Lucy mène un combat contre son propre démon intérieur. Fascinée autant qu’apeurée par la longue silhouette qui l’épie tapie dans l’ombre, la jeune fille, moins ingénue qu’il n’y paraît, lutte contre son propre désir pour le « Prince de la nuit ». Par un jeu d’optique et de manipulation virtuose, les pantins de taille humaine plus vrais que nature semblent prendre vie sur scène. La frontière entre le rêve et le réel s’estompe, tout est permis… Emprise, addiction et consentement se trouvent ainsi au centre de cette nouvelle version totalement dépoussiérée qui suscite encore plus de réflexions que le mythe d’origine.
Il ne s’agit pas de faire à travers ce spectacle une adaptation exacte de l’histoire originelle du célèbre vampire, mais plutôt d’utiliser ce mythe et son univers pour venir créer sa propre narration. Yngvild Aspeli choisit donc de recentrer l’histoire autour du personnage de Lucy, la première victime de Dracula, et d’en faire l’essence de sa mise en scène. Ce personnage la touche à la fois pour ce qu’elle dit du pouvoir, de l’emprise et d’une forme d’émancipation. […] Le spectateur embarque donc dans un voyage intime et psychique, dans cet univers fantasmagorique que Lucy s’est construit, dans lequel elle a plongé et contre lequel elle se bat. Car ce dont elle rêve est la même chose que ce dont elle a le plus peur. Dracula reste, quant à lui, mystérieux, énigmatique et insaisissable, ce qui permet aux spectateurs de devenir Lucy et de projeter ses propres rêves, fantasmes et angoisses sur lui. […] A l’aide de son univers marionnettique, Yngvild Aspeli transpose le vampire sur scène avec des images fortes, qui s’imposent comme une passerelle évidente entre le mythe issu de l’imaginaire collectif et son monde visuel.
Dracula – Lucy’s Dream est un spectacle très visuel, où l’interaction entre les acteurs et les marionnettes grandeur nature est au centre. Yngvild Aspeli est portée vers le point de rencontre entre différentes expressions artistiques. L’utilisation de la marionnette est certainement au cœur de son travail, mais le jeu de l’acteur, la présence de la musique, l’utilisation de la lumière et de la vidéo comme partie intégrante de la scénographie, sont des éléments tout aussi importants pour raconter l’histoire.
Yngvild Aspeli, directrice artistique de Plexus Polaire, développe un univers visuel qui donne vie aux sentiments les plus enfouis. Les marionnettes de taille humaine sont au cœur de son travail. Mais la double présence de l’acteur-marionnettiste, la musique, la lumière et la vidéo participent à la création d’un langage étendu pour servir et communiquer l’histoire. Metteuse en scène, actrice et marionnettiste, Yngvild Aspeli a fait ses études à l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq à Paris (2003-2005), puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette (ESNAM) à Charleville-Mézières (2005-2008).
Au sein de Plexus Polaire, elle a créé : Signaux (2011), Opéra Opaque (2013), Cendres (2014), Chambre Noire (2017), Moby Dick (2020) et Dracula (2021). Elle travaille actuellement sur l’adaptation d’Une Maison de Poupée dont la première a eu lieu à l’automne 2023.
Yngvild est aujourd’hui artiste associée au CDN Dijon-Bourgogne et artiste-compagnonnage au Théâtre d’Auxerre. Elle est également la directrice artistique du Figurteatret i Nordland (Nordland Visual Theatre) de Stansund, en Norvège.
“En revenant à une forme plus modeste que son gigantesque et foisonnant Moby Dick, Yngvild Aspeli fait la preuve de sa capacité à maîtriser différentes échelles. Elle confirme aussi son talent à amener la marionnette dans de complexes et passionnantes directions. Dans de troublants entre-deux.” Anaïs Heluin (Scene Web)
“Cette relecture du mythe, peu bavarde et peu sanglante, mais subtile et suggestive, qui va chercher du côté des femmes et des victimes un nouvel éclairage sur l’idée du vampire, est assez séduisante. C’est un spectacle aux images fortes, à l’histoire originale, par lequel il est agréable – même si légèrement dérangeant, c’est le but – de se laisser fasciner.” Mathieu Dochtermann (Toute la culture)