« Étendards de la nouvelle génération de la musique touarègue, les rockeurs algériens d’Imarhan troquent le turban et la tente pour un blouson de cuir et un dancefloor en métropole. De quoi réconcilier les peuples de tout confession sonore. » Violaine Schutz
Imarhan (traduire « ceux qui s’aiment ») ce sont Iyad Moussa Ben Abderahmane aka Sadam, Tahar Khaldi, Abdelkader Ourzig, Hicham Bouhasse et Haiballah Akhamouk. Ils naissent et grandissent à Tamanrasset, à l’extrême sud de l’Algérie, où une grande partie de leur communauté Kel Tamajek, peuple touareg du nord du Mali trouve refuge au début des années 1990.
En trois albums, Imarhan incarne la relève de groupes comme Tinariwen ou Tamikrest, insufflant à l’Assouf, le blues du désert un vent nouveau. Le son du groupe reflète leurs influences plurielles : une symbiose issue de leurs racines ancestrales, de balades d’Afrique subsaharienne, d’expériences pop rock d’Algérie et d’Occident écoutées en grandissant.
Cette année le festival Foutez-nous la paix ! s’intéresse au sort des nomades et invite le Portugal à l’occasion des 50 ans de la Révolution des Œillets. Comme partout les armes ne semblent vouloir se taire, consacrons cette journée d’ouverture à la paix et allons à la rencontre de peuples nomades du Sahara. Jusqu’au 27 octobre, à Saint-Junien et alentours, films, débats, expos, théâtre, concert, ateliers, Salon de la Paix, balades, cafés-rencontres, hommages, spectacle de rue… pour dénoncer la guerre et célébrer la paix.
Imarhan ce sont Iyad Moussa Ben Abderahmane aka Sadam, Tahar Khaldi, Abdelkader Ourzig, Hicham Bouhasse et Haiballah Akhamouk. Ils naissent et grandissent à Tamanrasset, au sud de l’Algérie, où nombre de leur communauté Kel Tamashek, peuple touareg du nord du Mali trouve refuge au début des années 1990, s’exilant de sa terre natale et des multiples luttes essuyées depuis les années 1960.
Les musiciens d’Imarhan ou ‘ceux qui me veulent du bien’ ébauchent en 2006 leurs premiers accords sous l’oreille bienveillante de leur communauté et publient leur premier album “Imarhan” en 2016, puis “Temet” en 2018. Ils deviennent alors un emblème de la nouvelle génération Touareg, insufflant à l’Assouf, le blues du désert un vent nouveau. Imarhan célèbre le quotidien de l’ardente jeunesse Kel Tamashek, entre l’immensité du désert et la vie citadine. Le son d’Imarhan reflète leurs influences plurielles, une symbiose rare issue à la fois de leurs racines ancestrales Touareg, de balades d’Afrique Sub-Saharienne et d’expériences pop rock d’Algérie et de l’Occident qu’ils écoutaient dans leur jeunesse.
En créant leur studio au cœur de Tamanrasset et du Hoggar en 2019, où ils enregistrent “Aboogi”, leur troisième album publié en 2022, Imarhan se fait porte-parole de la jeune génération Touareg. Et redonne à la ville de Tamanrasset ce qu’elle lui a offert, fait briller les pépites de la culture Tamasheq grâce à une énergie vibrante qui transcende le passé de l’errance, de l’exil, les souffrances de l’humiliation, et consacre, avec confiance, sa place sur la mappemonde de la créativité musicale.